La culture du corail
Le corail est utilisé en bijouterie-joaillerie depuis des millénaires car il est considéré comme porte-bonheur et protecteur.
Au Moyen-Age, il est porté comme amulette pour se protéger du «mauvais œil». Les Génois, à cette époque, exploitent le corail qui se trouve dans la région de Tabarka, dans l’actuelle Tunisie.
Le réchauffement climatique, l’activité humaine et la sur-exploitaiton des massifs coralliens ont entraîné leur diminution progressive.
Un article paru en 2010 explique qu’il est possible de créer des pépinières de corail (Un océanographe israélien propose l’élevage des coraux pour sauver le lagon mauricien. L’Express du 15.05.2010).
Le corail, un animal fleur
Le corail a d’abord été considéré comme une plante pétrifiée puis comme un arbuste marin. C’est au XVIIIe siècle que l’on s’aperçoit qu’il s’agit d’un animal structuré autour d’un squelette calcaire fixé sur les rochers.
Né d’une larve microscopique, c’est ensuite une petite méduse qui se fixe et s’étale sur un rocher pour donner naissance à une colonie. Il se compose de carbonate de calcium sur lequel se fixe le carotène. En fonction de la quantité de carotène, il est rouge comme le sang, mais peut aussi être blanc rose ou bleu. Le corail est un « animal fleur » dont les extrémités se rétractent ou s’ouvrent en présence d’un danger, rappelant en cela l’anémone de mer.
Le prélèvement de larves lors des périodes de ponte
Afin de permettre la sauvegarde des massifs de corail une trechnique consiste à recueillir sur des morceaux de céramique le résultat de la période du frai au cours de laquelle de multiples larves naissent.
Les pépinières de corail du professeur Baruch Rinkevich
Le biologiste israélien exerce au sein de l’Institut National Océanographique d’Israël et fait des recherches depuis les années 1990 pour développer la sylviculture marine. Il préconise la création de pépinières de corail et a créé une technique qui s’inspire de celles des pépinières de plantes.
« Sa technique : prélever des fragments de coraux adultes, puis les repiquer sur des filets et des cordes au dessus du fond marin » (Air France Magazine, no 184).